Éduquée par une mère étouffante et autoritaire qui lui martèle qu'elle n'est pas assez jolie pour se marier et que, de toute façon, les hommes ne valent pas cher, l'innocente Elinor se tient sur son quant-à-soi et trouve son bonheur dans la peinture. Après tout, n'est-ce pas une magnifique passion ? Seulement, c'est un tout autre genre de passion, inconnue et inédite, qui s'empare d'elle le jour où elle rencontre par hasard le jeune lord Ravenhurst alors qu'elle fait quelques croquis dans une église. Sensuel, élégant, provocateur... le sulfureux Theo la fascine dès les premiers regards. Et lorsqu'il réussit l'exploit de se présenter chez sa mère, Elinor, envoûtée et impuissante, sent que sa vie risque de s'en trouver bouleversée...
L'histoire se déroule dans la France du 17ème, alors que certains Anglais se sont exilés par amour du pays ou de la nourriture. La dynastie des Ravenhurst n'a vu dans ce périple qu'un besoin de s'enrichir "culturellement".
Elinor, cadette de la famille, faire-valoir sa mère et amoureuse d'architecture et de peinture va lors d'une de ces sorties faire la connaissance de Theo, qui va réussir en un regard à lui faire rappeler qu'elle est avant tout une femme.
Malheureusement pour elle, alors qu'elle s'attendait à avoir rencontré le prince charmant, elle va découvrir que Théo n'est autre le vilain petit canard de la famille, son cousin "maudit".
J'ai eu quelques mal à me faire à l'idée de cet amour entre eux - mais gardons en tête qu'à cette époque, c'était une pratique courant et pas du tout choquante -. Passé ce moment "bizarre".
J'ai apprécié ma lecture et la romance qui en a découlé entre nos chers héros.
Le personnage d'Elinor qui débute comme une jeune demoiselle qui n'a jamais mis un pied en dehors de la maison va s'avérer être un élément lucide, qui va au fil de ma lecture va m'impressionner par sa force de caractère. Par ailleurs, elle sera surtout l'élément clé pour Théo, dans sa quête de retrouver sa calice perdu. La trame de l'histoire - no spoiler -.
En ce qui concerne le personnage de Théo, alors qu'il est décrit comme un homme à femme, une fois sa romance avec Elinor "accepté", celui-ci va endosser le rôle de l'homme attachant, jaloux.
Pour les adeptes des grandes histoires, d'amour ce livre ne pourra que vous plaire. Pour ma part, j'ai eu un peu de mal au début, trop de courbettes dans les dialogues - question d'adaptation -, mais le livre reste plaisant et j'ai bien apprécié l'écriture de l'auteur qui a su me tenir en haleine et rendre cette histoire d'amour assez touchante.
Mention
Lue dans le cadre de ma LC sur
Note 3 /5
Ça à l'air tentant, je vais l'ajouter à ma WL histoire de voir. Et quand tu dis "courbettes" dans le langage, tu veux dire qu'ils parlent comme dans Orgueil et préjugés ? Si oui ça me dérangerait pas :)
RépondreSupprimerC'est un très bon roman, à lire avec un esprit très ouvert. Oui, je pourrais le comparer à ce type de lecture, même si je n'ai jamais terminé ce roman, je devrais m'y remettre :-)
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