dimanche 12 juillet 2015

Moi, la grosse de Matteo Cellini


Couverture de Moi, la Grosse
 
 
Editeur : Presse de la Cité
Collection : Littérature Etrangère
Nombre de pages : 254
Date de publication livre : 12.02.2015
Date de publication ebook : 12.02.2015
Genre : Amour, espoir
Prix : 12.99 - 19 €
 
 
Caterina est une jeune italienne spirituelle et intelligente. Caterina a une famille qu'elle adore. Mais Caterina, à l'instar de ses parents et de ses frères, est grosse. Très grosse. Et ses kilos en trop l'empêchent d'exister. Selon sa conception binaire du monde – les obèses d'un côté, les " personnes " de l'autre – elle est une " non-personne ". A peine sort-elle de chez elle qu'elle s'arme d'une carapace blindée lui permettant d'ignorer tous les commentaires, toutes les plaisanteries, dont elle pourrait être la cible. Elle anticipe tout. Pour ne pas aggraver son dossier qui pèse déjà trop lourd sur la balance, elle fait en sorte d'être la meilleure de la classe, de n'être jamais malade, jamais en retard, toujours bien habillée... bref, de ne jamais faire le moindre remous. Aussi, quand ses parents décident d'organiser une grande fête pour son dix-huitième anniversaire, c'est la panique. Un roman, tout en sensibilité, qui voit son héroïne s'épanouir et découvrir peu à peu qu'un bonheur est possible, au-delà des apparences.
 
 
 

Je tiens tout d'abord à remercier Anne des Edition Presse de la Cité pour ce Service-Presse

Quel plaisir ... Ce roman a été un vrai plaisir livresque. J'ai adoré suivre le parcours de Catarina, cette jeune demoiselle dans la fleur de l'âge qui souffre d'un surpoids et qui va vivre au travers de préjugés vu et imaginé que par elle.  Elle ne vivra jamais pour elle, car elle va s'enfermer dans une vie remplit de sous-entendus sur sa personne, elle s'est fait une idée sur la vision qu'on les gens de sa personne.  Personne en surpoids = être à bannir, à observer comme un animal de foire, à critiquer et tout cela rendra son quotidien infernal.
 
J'ai vraiment eu de la peine pour elle, la suivre au quotidien est une vrai torture, on a envie d'entrer dans le roman et de lui montrer qu'au travers de cette pathologie se cache un être qui mérite d'être connue pour ce qu'elle est, mais Catarina s'enferme de plus en plus dans ses soucis et dans cette vie crée de toute part par ses soins.
 
Il lui faudra attendre longtemps et cette ascension est belle à voir, car l'espoir renait en elle, et nous donne envie de croire en la beauté des choses et nous rappelle qu'un physique et la beauté plus précisément est belle, un certain temps mais ne perdure pas.  Non, Catarina nous rappelle à bon escient qu'avant de se faire aimer des autres, il faut s'aimer soi-même afin de s'ouvrir au monde et de voir en chaque être sa petite touch, qu'elle trouvera auprès d'amis chers et de sa famille, au combien importante dans ce type de moment.
 
Enfin, très beau moment de lecture, qui malheureusement se lit très vite car on n'a pas envie de quitter Catarina, on redemande juste pour la beauté de l'histoire et de son objectif : l'acceptation de soi.

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